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De nouvelles images relatives à Cartier à Saint-Malo

Jacques Cartier regardant la mer à Saint-Malo

Vous vous souvenez sans doute que, le 27 mai, j’évoquais cette histoire de Théodore Botrel, espérant rappeler la mémoire de Jacques Cartier à Saint-Malo et venu au Québec pour une série de concerts, afin de lui élever un monument à son retour en Bretagne.

Dans les commentaires à cet article, Andrée, en partance pour Saint-Malo, nous disait qu’elle espérait retrouver ce monument élevé en 1905. Voilà qu’elle revient de son séjour en Bretagne avec une provision d’images.

Elle nous confie que, bientôt 500 ans plus tard, Cartier est présent partout à Saint-Malo. Elle n’a pas eu le temps de visiter, à Rotheneuf, le petit manoir de Limoëlou, que Cartier se fit construire à cet endroit. Mais elle en rapporte le monument élevé en son honneur, précisément à Rotheneuf, ainsi que la chapelle où il pria avant de partir pour le Canada à son premier voyage en 1534, soit l’ancienne chapelle Saint-Michel-des-Sablons, dépendant de l’abbaye du Mont Saint-Michel. Il faut savoir qu’en 1532, avec l’accord du pape Clément VII,  le roi de France François 1er songe à une expédition française en Amérique du Nord. Le 8 mai, il se rend en pèlerinage à l’abbaye du Mont-Saint-Michel et y rencontre Jean Le Veneur, son confesseur, abbé commendataire de l’abbaye, à qui il fait part de son projet. Ce dernier lui recommande alors le Malouin Jacques Cartier pour conduire des navires à la découverte de terres nouvelles dans le Nouveau Monde […] en considération de ses voyages en Brésil et en Terre-Neuve. L’abbé est même prêt à veiller au financement de l’expédition. Ce sera donc Cartier, qui se rend prier à la chapelle Saint-Michel-des-Sablons avant son embarquement. Andrée y ajoute aussi quelques images de ce monument venu de Botrel.

Merci beaucoup, Andrée !

Le monument dans le bourg de Rotheneuf

 

Le monument venu de Botrel

8 commentaires Publier un commentaire
  1. Belle Acadienne #

    Bravo Andrée pour vos photos.
    Vous nous faites découvrir un coin de pays (Rotheneuf) que moi en tout cas je connaissais pas.
    Et ce grâce à notre ami: Monsieur Provencher.
    C’est tout de même extraordinaire que presque 500 ans plus tard ces lieux et ces bâtiments existent encore.

    23 juin 2011
  2. Ce Botrel a lui-même une belle sépulture à Pont-Aven avec une intéressante épitaphe: « J’aime, je chante, je crois ».

    24 juin 2011
  3. Jean Provencher #

    Merci, beau chat, pour ce site qui ajoute à la connaissance de ce cher Botrel et le cimetière de Pont-Aven où il est inhumé. Sais-tu quoi ? Lorsque, le 27 mai, j’ai mis en ligne sur le blogue cet article sur Botrel annonçant sa venue en 1903, dans l’espoir d’amasser de l’argent pour élever un monument à Jacques Cartier à Saint-Malo, je croyais bien être le seul à me rappeler de ce chanteur d’hier. Or, des ratoureux de mes amis, possédant mon courriel personnel et craignant de laisser un commentaire à la suite de l’article, m’ont laissé dans ma boîte plein de messages relatifs à Botrel. L’un d’eux, par exemple, m’écrit : «Tu ne le croiras pas, ou tu me trouveras tache, mais je te jure que quelques jours seulement avant que tu consacres une entrée au « barde d’Arvor », sujet bien oublié, j’avais remis le nez par hasard dans mon exemplaire des Chansons de Botrel pour l’école et le foyer (Beauchemin, 1931, 1958).» Et il ajoute : « J’apprends sur le tard que la falaise évoquée avec ardeur dans La Paimpolaise n’a jamais existé que pour la rime, et que Botrel n’avait encore jamais mis les pieds à Paimpol quand il l’immortalisa. Combien de tonneaux de larmes ont été versés sur ce mirage ? Quelle illusion que le monde ! » Une autre m’écrit : «Merci pour ce très beau blogue (beau à regarder, beau à lire). Il m’instruit et me rappelle des souvenirs. Ainsi, La Paimpolaise faisait partie de notre répertoire familial. Un passage de cette chanson m’intriguait beaucoup, et j’ai demandé un jour à mes parents : « Qu’est-ce que ça veut dire, paimpoler une falaise? » (En entendant « J’aime Paimpol et sa falaise », je comprenais « J’aime paimpoler sa falaise ».) » Je leur ai dit : « Mes diables, vous entrez par la fenêtre de la cuisine plutôt que de passer par la porte avant, qui vous est pourtant bien ouverte. Votre témoignage aurait gagné à être connu de nous tous. »

    24 juin 2011
  4. Jean Provencher #

    P.S. En préparant l’article que je viens de mettre en ligne sur Albert Lozeau, je découvre, dans l’édition critique de Michel Lemaire, un poème que l’écrivain adressait à Botrel quelques semaines avant sa venue en 1903 et qu’il intitule justement « À Botrel ». Décidément, ce Botrel a remué bien du monde lors de sa venue au début du 20e siècle.

    24 juin 2011
  5. Éli #

    J’ai appris aujourd’hui que tous les chats sont de bonne famille…
    Amitiées

    18 juillet 2011

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