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Résultats de recherche pour 'papillon'

Voici un petit, rare et joli papillon, le Porte-Queue à bandes brisées.

Il s’est manifesté la première fois sur la terrain le 30 juillet 2015. Voici ce que Louis Handfield en dit alors.

Le Croissant perlé. Ce papillon en train de conquérir le nord-est du continent.

Voici un papillon que les enfants aimaient beaucoup en 1976 : la Cténuche de Virginie (Cisseps fulvicollis). Un papillon à la fois diurne et nocturne.

Sa longue mante intéressait les enfants. Ici, cette cténuche visite les fleurs des mûriers.

Voici le Xanthotype urticaria. Il s’agit d’un papillon de nuit nord-américain de la famille des Geometridae.

Selon Louis Handfield (Les papillons du Québec, Broquet, 2011, p. 233), il est commun dans ma région. À la fois diurne et nocturne. Son habitat : Général : lieux ouverts et humides, champs en friche, jardins, pâturages abandonnés, taillis, fossés, bords des routes.

Hier après-midi, à ma grande surprise, alors que je suis assis sur le bord de la galerie avant à manger des arachides et à regarder mes deux corneilles manger du pain, ce papillon arrive et se pose sur ma main.

C’est le Polygone gris. Il est resté 7 ou 8 minutes certainement. Et il aimait bien le poignet de mon coupe-vent. Régulièrement, il déroulait sa trompe sur ma main. Il aimait bien le parfum de ma main.

Nous sommes de ce monde. Cessons de chercher ailleurs. Nous appartenons à ce monde. Il en fait la preuve.

Et voilà finalement, hier, le Tigré du Canada — magnifique papillon — qui s’est arrêté aux fleurs du lilas.

Tiens, un premier papillon — la Piéride des crucifères — s’arrête sur le lilas.

Un papillon passe et se pose sur une feuille d’hémérocalle pendant trois secondes, puis disparaît.

Et il n’est pas revenu.

Ça semble être le Polygone virgule (Polygonia comma ou Hop Merchant ou Coma).

Il aurait passé l’hiver caché quelque part, puis réapparaît.

Enfin, le premier papillon qui s’arrête ! Depuis trois jours, l’un se promène, mais jamais ne se pose. Hier, ils étaient trois, de la même espèce.

Après un moment, je me suis mis debout sur la galerie avant et ai demandé à celui-ci qu’il se pose, le temps de permettre une photographie. Et le voici pendant quelques instants, la Piéride des crucifères, car il lui presse de repartir. Sans doute est-il heureux du beau temps printanier.

Savez-vous que certains papillons entendent ? Une chercheure de l’université Carleton, en Ontario, a creusé ce sujet. Voir ce billet.

Par ailleurs, ce papillon-ci, la Piéride des crucifères, est un indigène. Vous pouvez accéder à ce billet à son sujet. La Piéride du chou est arrivée d’Europe durant les années 1850. Depuis ce temps, elle occupe beaucoup de place. Mais la Piéride des crucifères a survécu.

À ma grande surprise, voici que ce petit papillon passe devant moi, hier, à 11 heures 45.

Trop tard, je n’avais pas ma caméra. Mais reviendra-t-il ? Oui, à midi 30.

Retournons voir Louis Handfield, Les papillons du Québec. Guide d’identification, Éditions Broquet, 2011, p. 206.

Dans la famille Geometridae, le genre Archiearis, on l’appelle l’Enfant, Infans. Il est commun dans les régions 1, 2, 3 et 4 du Québec. Donc dans ma région 2. Habitat : taillis sablonneux, boisés de feuillus, spécialement le bouleau. Même s’il a le physique d’un papillon de nuit, il est de jour. « Il vole assez tôt au printemps, souvent même dans les sous-bois encore enneigés, entre dix heures et quinze heures, lorsqu’il fait chaud et que le soleil brille de tous ses feux, d’où sa relative rareté dans les collections. L’adulte vole très rapidement en hauteur et en plein soleil, un vrai éclair orangé, et il est très difficile à capturer. »

« Un très beau papillon, et chose rare chez les Geometridae, même le dessous des ailes est très joli ; d’un bel orangé brillant qui doit certainement jouer un rôle protecteur (camouflage, etc.). »