Cette feuille qui tient bon !

« Le renversement des apparences (…) procure toujours au narrateur un étonnement délicieux : essence de surprise, et non essence de vérité, véritable jubilation, si entière, si pure, si triomphante (…) que ce monde d’inversion ne peut visiblement relever que d’une érotique (du discours), comme si le tracé du renversement est le moment même où Proust jouit d’écrire. »
Cité dans le quotidien Le Monde, 28 mars 1980.
La photographie de Proust, d’Otto Wegener, est dans sa page Wikipédia.
Voilà un extrait de ce livre que j’ai beaucoup aimé durant les années 1970. Parfois, j’étais avec eux, mais au Québec.
Moi, j’ai lu ça la première fois au début des années 1970. J’ai un couple d’amis français qui ont vécu trois ans au Québec durant les années 1960 ; l’épouse venait d’Avallon et l’époux de Fegersheim, tout près de Strasbourg. Malheureusement, les deux sont maintenant décédés.
Je vous mentionne l’endroit près de Strasbourg, parce que le couple de Bambois, Mélu et Pagel, a trouvé cette ferme des Vosges. Pagel sortait d’une étude à la Bergerie Nationale de Rambouillet pour savoir comment élever les moutons. Au début, le travail fut bien difficile et ils étaient obligés de dépenser. Mais finalement, ils achètent à crédit un métier à tisser. Et l’aventure du troupeau de moutons est complétée par celle de la laine teinte aux bruyères, aux feuilles de bouleau, et au millepertuis.
À Pâques 1970, exposition à Strasbourg des couvertures, des ponchos tissés durant l’hiver. Puis bien d’autres à Lyon, à Paris, à Montréal…
Prochainement, je vous laisserai un extrait de ce livre reposant.
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