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Articles de la catégorie ‘La langue française’

Nous sommes à Québec dans le faubourg Saint-Jean, en bordure de la falaise, rue Richmond, tout juste en haut de la côte dite de la Négresse

Aujourd’hui, on parle plutôt de la rue Lavigueur, tout juste en haut de la côte Badelard.

Or, à la fin du 19e siècle, l’endroit est connu sous le nom de « coin flambant », haut lieu de la prostitution et du proxénétisme à Québec. À l’occasion, les journaux reviennent sur le sujet. Lire la suite

Hommage à la langue québécoise

Le capitaine Joseph-Damase Chartrand, militaire et écrivain né à Saint-Vincent-de-Paul (aujourd’hui ville de Laval), amoureux fou de la France, décide de déménager à Paris au milieu des années 1870, à 24 ans. Son épouse le rejoint par la suite. Lire la suite

Du grand Whitman

Au 19e siècle, aux États-Unis, des auteurs, du grand monde — Emily Dickinson, Ralph Waldo Emerson, Henry David Thoreau et Walt Whitman — ont trouvé leur salut, dirais-je, dans la simple fréquentation de la nature et nous ont laissé des œuvres fort importantes.

Whitman est peut-être moins connu au Québec. Mais Rosaire Dion-Lévesque, lui, né à Nashua au New Hampshire, l’aime beaucoup. Lire la suite

Pour défricher dans les terres de roche

Au pied des Appalaches, par exemple, sur la rive sud du Saint-Laurent. Rien de mieux que « la bûche ».

Elle a son histoire elle aussi !
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Salut, cher Gérald Godin, simplement comme ça, par un beau jour d’été

On ne t’oublie pas, diable !

Dans les livres de mon ami Gérald (1938-1994), j’ai des dédicaces telles que je ne pourrais m’en défaire. Peut-être simplement les donner à mes enfants. J’aime les bouquinistes, mais je serais triste de savoir que les mots qu’il m’adressait ont été largués, errent. D’ailleurs, pourquoi m’en défaire ? J’y reviens souvent. Lire la suite

Publicité estivale d’un des grands magasins de Montréal, W. H. Scroggie, coin Sainte-Catherine et Université

Un anglicisme disparu de notre discours.

Plein air, dit-on.

Du quotidien montréalais Le Canada, édition du 3 juillet 1903

De la grande poète Emily Dickinson

Quelques lignes anonymes en 1955 la présente ainsi : Lire la suite

Extrait de la chronique hebdomadaire sur les questions « relatives aux difficultés grammaticales ou lexicographiques de la langue française » de l’écrivain Louis Fréchette

Sa très courte réponse à Fantine pourrait s’intituler « Au pays des mots perdus ». Il écrit :

Ce que nous appelons « toques », « gloutons » ou « grachias » sont des fleurs de bardane.
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Le français québécois, et peut-être d’ailleurs en Amérique — ô bonheur — est encore persillé de mots qui remontent à très loin

Ces derniers sont liés souvent à la géographie d’un lieu. Ainsi, à Trois-Rivières, jamais nous ne pouvions entendre, apprendre donc, le mot « plée » un substantif féminin. Nous utilisions bien « savane » car il s’en trouvait une petite en bordure du Saint-Maurice au pied du coteau, où, enfants, nous allions aux quenouilles. Mais nous ne fréquentions pas de plées, inconnues pour nous. Lire la suite