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Articles de la catégorie ‘Conférences-rencontres’

Arrêtons-nous à quelques phrases de Jean Onimus.

Les symboles, les formes, les mots créés par les Anciens pour rythmer, ordonner, rendre intelligible la vie s’effacent comme signes tracés sur la buée du miroir. Le regard lucide nettoie sans pitié, même s’il s’agit des choses les plus précieuses, les plus chéries, celles qui étaient indispensables pour être heureux. Page 12.

Je ne m’élève nullement contre la fabrication de l’artificiel : c’est une des fonctions de l’homme et, même s’il le voulait, il ne pourrait s’y opposer. C’est d’ailleurs par la médiation de l’artificiel qu’une progression de l’être même de l’homme sera sans doute possible. Le danger actuel c’est que les forces de fabrication disciplinées par les impératifs de la technique n’écrasent les forces de création qui relèvent de la personne. L’écartèlement s’exerce directement et tragiquement entre la technique et la personne. Page 13.

Quand le sens s’efface on n’a plus affaire qu’à un jeu, à un empilement fantastique de jeux réglés. Oui, un étrange univers de jeux qui embrasse aussi bien les haines et les amours, la guerre et la paix, les chagrins et les espoirs, les naissances et les morts, les alternances de la politique ou les élucubrations des penseurs. C’est le seul univers que puisse connaître une société technicienne : le seul qui puisse être enfourné dans un ordinateur. La nature, la société, nous-mêmes, tout est théâtre d’une partie universelle aussi merveilleuse dans sa subtilité que stupide dans sa perpétuelle redite, sa gigantesque circularité. Les pions, les composants sont manipulés sans qu’aucun joueur n’apparaisse : la partie est sans fin et se déroule toute seule, sans que personne sache pourquoi, sans que personne ne mène le jeu. Page 29s.

L’humanité est une étrange machine à refléter un jeu ; elle est le lieu où il se représente, se regarde, se laisse parfois maîtriser. Mais refléter le jeu ne peut qu’en faire apparaître l’inanité, et de cette machine le sous-produit ne saurait être que la conscience du néant. Une machine à faire le vide, à révéler le vide ; une machine à couper les nerfs. Page 30.

Tout se passe comme si les créateurs les plus à la mode (et c’est cela même qui les met à la mode) n’avaient rien à nous dire, aucun message, rien de grave, rien de sérieux. Ils fuient le lyrisme ou en sont incapables. Jamais aucune production culturelle n’a été aussi froide, aussi sèche, jamais les créateurs ne se sont aussi durement tenus sur la réserve, ne livrant rien d’eux-mêmes, se tenant en dehors de leur œuvre, insistant sur son auto-production. Page 30s.

Il y a quelque chose de terrible dans cette danse de l’esprit libéré du réel, ivre de ses propres forces en pleine vacance de sens. Page 32.

Aujourd’hui, dimanche de Pâques : voici l’émission Les Routes enchantées sur CKRL MF !

D’abord, d’abord, d’abord, vous, femme-internet, homme-internet, qui vous baladez sur la Toile, peut-être ne connaissez-vous pas cette radio.

Elle s’appelle CKRL MF, le 89, 1, la première radio communautaire de langue française. Elle se trouve à Québec, tout juste en amont de l’estuaire du grand fleuve, le Saint-Laurent, en Amérique du Nord, et aura 50 ans en février 2023. Lire la suite

Ce salon du livre

J’ai vécu plusieurs salons du livre depuis le début des années 1970, y compris trois à Paris. Tantôt, les journées sont calmes. D’autres fois, il y a foule, mais tout à fait supportable. Lire la suite

Attention ! Pendant 48 heures, ce site interactif fonctionnera au ralenti

Il me faut être au Salon du livre de Montréal samedi et dimanche au stand 731 pour dédicacer mon nouvel ouvrage sur la Nature.

Je ne serai de retour que dans la nuit du dimanche à lundi. Lire la suite

Une image du lancement de livres de jeudi soir à la librairie Pantoute Saint-Roch

Il est peut-être venu une soixantaine de personnes par un temps froid et maussade. Mais c’est novembre. Lire la suite

Lancement aujourd’hui, en fin d’après-midi

Bien oui, un rappel.

À 17 heures 30, à la librairie Pantoute basse-ville, 286, rue Saint-Joseph est, à Québec, lancement de deux ouvrages de l’éditeur Del Busso.

Deux livres fraîchement parus. Le mien sur la nature, Histoires naturelles, et celui de mon ami Luc Bureau, Ma géographie est pleine d’histoires. Lire la suite

Aimez-vous les lancements de livre ?

Si oui, considérez cette invitation comme personnelle. Et amenez-vous, seul.e ou avec votre amour.

Le jeudi, 7 novembre, à 17 heures 30, à la librairie Pantoute Saint-Roch, 286, rue Saint-Joseph est, à Québec, lancement de deux ouvrages de l’éditeur Del Busso. Lire la suite

Coudon, lundi matin, 21 octobre, avez-vous pris l’échange sur mon dernier livre avec l’animateur Claude Bernatchez à son émission Première Heure, sur les ondes de la radio de Radio-Canada à Québec ?

La durée : 11 minutes et des poussières.

La chose vous intéresse ? Lire la suite

Ma présence au Salon international du livre de Québec

Ce salon se tient en ce moment au Centre des congrès en plein cœur de la ville.

La Société de gestion collective des droits de reproduction, mieux connue sous le nom de Copibec, a vu le jour en novembre 1997. Cette entreprise d’économie sociale sans but lucratif appartient à la collectivité des auteurs et des éditeurs. Lire la suite

Réflexions sur l’enrichissement de la vie à Québec grâce à la collaboration au quotidien entre la population de langue française et celle de langue anglaise

Que faites-vous ce soir, le 8 novembre ? Pourquoi ne pas venir au Morrin Centre, dans le Vieux-Québec, au 44, Chaussée des Écossais ? Lire la suite