Dans cette forêt de feuillus arrivée maintenant à maturité, il y a des manifestations étonnantes

Cet îlot dans la longue plaine, où partout ailleurs, aux alentours, il y a intervention humaine, ce monde différent où il se passe des choses venues simplement de la nature.

Comment arriver, par exemple, à mettre un nom sur cet oiseau si étrange à la tête grise, aux yeux cerclés de blanc, au chapeau de couleur marron ou roux, et sans doute en train de muer ?

Voyez le commentaire ci-bas de mon ami Paul. Il s’agit, tenez-vous bien, d’une Paruline à joues grises (Vermivora ruficapilla, Nashville Warbler). Rien de moins. Sortons les trompettes et les tambours, monsieur est de passage.

Elle a même une page Wikipédia. Elle passe l’hiver au sud du Texas, au Mexique et en Amérique centrale. Arrivera-t-elle à parler de l’îlot aux camarades, à son retour dans le sud ? Reviendra-t-elle l’an prochain, cette fauvette de Nashville ?