Aujourd’hui, sur le babillard (première partie)
Vous vous souvenez assurément de l’Halisidote maculée (Lophocampa maculata, Spotted Tussock Moth). J’en parlais voilà dix jours. Immobile, sur une feuille de Cerisier à grappes. Méditant, aurait-on dit. Et bien, imaginez donc qu’elle est toujours dans son cerisier, toujours immobile, mais sur une feuille plus haute cependant. Et beaucoup plus enrobée que précédemment. Elle a prospéré sur son cerisier, l’halisidote. Ce n’est pas encore un modèle d’obésité, mais quand même. Disons qu’elle n’est plus la filiforme d’il y a quelques jours. Manifestement, un cerisier, ça nourrit.
Et puis une autre chenille, en saison comme l’autre, l’Isia Isabella (Pyrrhactia isabella, Banded woolly bear). Je connais aussi bien celle-ci et tout me dit qu’elle vient à peine de naître, tant elle est mince. Elle prendra du poids, c’est certain. On dirait qu’elle court à la survivance. Et, comme l’halisidote, déposée au creux de la main, elle se roule en boule plutôt que de chercher à fuir. Mais je la laisse à son chemin.
Une plume également. De corneille assurément. Au pied du grand arbre mort, au loin à l’arrière, là où les corneilles aiment bien se percher pour m’observer m’activer. Une trace.
Et trois fruits de mon aubépine. Aussi généreuse cette année que mes pommiers.
Chère vie.
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