Retour du Vacher à tête brune
L’année dernière, cet oiseau est arrivé le 15 avril. Cependant, depuis 2005, il est irrégulier, c’est-à-dire qu’il peut être complètement absent.
Dans le deuxième Atlas québécois des oiseaux nicheurs du Québec méridional paru en 2019, Guy Michaud attribue cette décroissance, en particulier de 1990 à 2014, aux nouvelles pratiques agricoles et à la perte d’habitats, ainsi qu’à l’entreposage plus hermétique des grains. « Enfin, la plantation d’arbres et la régénération naturelle des forêts, écrit-il, ont réduit la disponibilité de milieux ouverts, dont l’espèce a besoin pour s’alimenter. Chose certaine, on peut présumer que les oiseaux les plus souvent parasités par le Vacher à tête brune tirent parti, du moins ponctuellement, de la raréfaction de ce dernier. »
Pour connaître comment au Québec les ornithologues ont parlé de cet oiseau depuis 150 ans, de même que les dates d’arrivée de cet oiseau chez moi depuis 1985, consultez ce billet.
Sur la photographie, les trois vachers sont entourés, entre autres de 11 Carouges à épaulettes femelles.
Référence à l’atlas de 2019 : Michaud, Guy, « Vacher à tête brune », p. 514, dans Deuxième atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional (M. Robert, M.-H. Hachey, D. Lepage et A. R. Couturier, dir.) Regroupement QuébecOiseaux, Service canadien de la faune (Environnement et changement climatique Canada), et Études d’oiseaux Canada, Montréal, 2019.