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Le Bruant familier (Spizella passerina, Chipping Sparrow)

Nous sommes en automne et c’est mon ami Paul qui a trouvé son nom. Il m’écrit :

Maudits bruants!! Ça fait déjà un p’tit bout de temps que j’me dis que leur identification est souvent plus difficile que chez les parulines. Les ressemblances dans certains cas donnent pas mal de fil à retordre.

Donc, ma conclusion, après avoir pensé un p’tit moment que tu étais face à une espèce rare, c’est-à-dire: le Bruant des plaines, j’ai mis beaucoup de soins à le départager d’un autre bruant, le Bruant familier. Les deux espèces se ressemblent particulièrement, surtout à ce moment de l’année, car l’immature du Bruant familier a beaucoup de points communs avec le Bruant des plaines, comme son poids et sa grosseur qui sont quasi identiques.

Avec les photos que tu m’as soumises, les deux principaux critères qui m’ont mené au Bruant familier sont le lore sombre (partie entre l’oeil et le bec) et les flancs grisâtres similaires au colori de la poitrine. Chez le Bruant des plaines, les flancs auraient une teinte légèrement chamois et le lore serait pâle. Finalement, j’en arrive à dire qu’il s’agit d’un Bruant familier immature.

J’ai pris du temps à m’arrêter sur ce choix car depuis le début d’octobre, il y a eu des Bruants des plaines (toujours un seul individu) qui ont été observé en Côte nord, en Gaspésie, en Appalaches et à Lévis.

Dans mes notes, je vois que j’ai identifié cet oiseau, le familier, dix-huit fois en octobre depuis 1982. Mais, dans mon cas, ce fut sans doute le familier adulte.

Merci, cher Paul.

Voir le texte du naturaliste Claude Melançon à son sujet.

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