La bonheur de la réapparition de la Paruline à croupion jaune
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Chaque année, lors de sa montée vers le nord au printemps et de sa descente vers le sud à la fin de l’été, elle s’arrête pour passer plusieurs jours à se nourrir d’insectes.
La voilà très tôt cette année.
Sa présence la plus hâtive à ce temps de l’année était le 4 septembre 2009.
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N.B. Pour votre bénéfice, la date limite pour 2020 serait avant le 1er décembre 2020
Pour être bien franc, cher Lecteur assidu, je me méfie de ces individus ou organismes qui y vont de prévisions. Même Environnement Canada est encore souvent dans les pommes de terre. Et tous ceux qui depuis des décennies nous disaient que l’épaisseur des pelures d’oignon et la hauteur des nid de guêpes étaient quelque chose de significatif pour l’hiver à venir étaient dans de la chnoute. Jamais quelqu’un est arrivé à une prévision juste avec des histoires semblables.
La Nature est cyclée, je le remarque depuis 44 ans dans ma campagne. Elle vit des poussées de ci et des diminutions de ça. Je me fie davantage aux cycles que l’on constate que le discours de tous les tireurs d’horoscope. Les grands vivants sont cyclés, et l’élément féminin de manière plus visible que l’élément masculin.
Cela dit, il ne vous est absolument pas défendu de faire poser vos pneus d’hiver en septembre.
J’habite à St-Rédempteur. Je n’ai plus vu une seule paruline à croupion jaune depuis une bonne dizaine d’années. Qu’ai-je donc fait au bon dieu pour qu’il me prive de ce qu’il vous accorde ?
Pauvre vous ! Je vous souhaite qu’elle repasse. Chez moi, elle passe au printemps puis re-passe à la fin de l’été ou au début de l’automne.