Et voilà, à nouveau, une toute nouvelle révélation
Toujours rien pour descendre dans la rue crier que nous sommes en perdition. Bien au contraire.
Il s’agit de la petite abeille mineuse de type Perdita, si petite qu’elle disparaît à un moment donné au cœur de la fleur et nous permet aussi de la comparer lors de sa rencontre avec l’éristale tenace.
Je cours chercher mon guide d’identification et de gestion des pollinisateurs et plantes mellifères.
Les représentants du genre Perdita sont des abeilles de petite taille (6-7 mm), au corps relativement plat. La tête et le thorax des espèces présentes du Québec sont noirs ou vert métallique, tandis que l’abdomen est brunâtre et porte des taches ou des lignes jaunes. […]
Toutes les espèces nourrissent leurs larves avec du pollen provenant d’une ou de quelques espèces végétales, principalement les fleurs d’aster, de monarde, de verge d’or et de tournesol, au Québec.
Ces abeilles nichent dans le sol et sont les seules à ne pas enduire les murs de leur nid de substances imperméabilisantes. Les femelles enduisent plutôt de salive la masse de pollen, créant ainsi une pellicule protectrice. Les ressources et la pellicule sont consommées au fur et à mesure que la larve se développe. Pour éviter que la masse de pollen n’entre en contact avec les murs et soit contaminée par des champignons, la larve se tourne sur le dos et porte les provisions sur son ventre jusqu’à leur consommation complète.
Les abeilles du genre Perdita sont semblables à de petites guêpes, mais leur abdomen aplati et leurs pattes arrière présentent une structure de récolte de pollen.
Voir Joseph Moisan-De Serres, France Bourgouin et Marie-Odile Lebeau, Pollinisateurs et plantes mellifères, Guide d’identification, Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ), 2014, p. 8.
