Personne n’est plus triste en ce moment que les Impatientes du Cap (Chou sauvage, Impatiens capensis, Touch-me-not)
On les dirait en deuil. Cette plante annuelle des lieux humides adore l’ombre et l’eau. Elle est si pleine d’eau que le botaniste Marie-Victorin la dit « translucide » (Flore laurentienne, 1964, p. 399).
Avec les temps que nous connaissons — le grand soleil ardent, les puissantes chaleurs et le peu de pluie — voilà tout ce qu’il faut pour la faire déprimer.
Voyez ces images. Tous les membres de cette petite colonie près des mangeoires de chardon ont le caquet bas. S’il leur était donné de chanter, ils entonneraient le De Profundis.
No comments yet