La colonie de Prêles des champs
Cette petite plante sans fleurs (Equisetum arvense, Field Horsetail) croît dans les milieux les plus divers à l’exception des habitats nettement aquatiques. Elle abonde en particulier en bordure des routes. Elle pousse partout, même dans la zone arctique.
La tige est rude à cause de la silice qu’elle contient, d’où le nom prêle dérivé d’asper (âpre) ; on s’en sert d’ailleurs pour le récurage des chaudrons.
Les prêles contiennent de l’acide aconitique, poison puissant pour le système nerveux. Fraîches ou séchées, elles ont pour le bétail un degré de toxicité variable selon l’espèce de prêle ou le genre de bétail. Les chevaux qui consomment l’E. arvense contractent une maladie appelée équisetosis ou chambranle. Il est préférable de se méfier des prêles, même si certains consomment les jeunes pousses fertiles bouillies sans en éprouver de malaise.
Gisèle Lamoureux et collaborateurs, Plantes sauvages printanières, La Documentation québécoise, Éditeur officiel du Québec, 1975, p. 151.
Wouf !
Avant de lire votre propos j’aurais cru à une variété méconnue d’asperges !
Une autre preuve que s’instruire s ‘est » s’enrichir » , comme a souvent dit PGL ( Paul Gérin-Lajoie ).
Des asperges qui peuvent être dangereuses, bien que connues en médecine populaire.