Les problèmes liés à la récolte de la glace à Montréal en 1908
Nous connaissons l’importance de la glace durant la première moitié du 20e siècle. Aussi, les journaux n’hésitent pas à renseigner leurs lecteurs à l’arrivée de la moindre nouvelle.
La récolte de la glace n’est pas complétée et, au dire des marchands, les difficultés se multiplient à cette saison pour faire obstacle à l’approvisionnement.
Les camionneurs commencent à avoir peur d’aventurer leurs chevaux sur la glace et l’état des chemins est tel qu’il est impossible de circuler avec de lourdes charges.
À propos des plaintes nombreuses déposées au sujet de la mauvaise qualité de la glace, cette année, les marchands disent que ce qui donne à la glace cette apparence terne et malpropre qu’on lui reconnaît sans peine, c’est le frasil qui, venant du fond de la rivière, a emporté avec lui du sable et même des cailloux.
Toute cette partie de glace impure a été enlevée et jetée de côté avant l’entreposage et les intéressés affirment que le public n’a rien à craindre de l’impureté de la glace, cette année.
Le Patrie (Montréal), 18 mars 1908.