C’est toujours l’hiver

Longueur de temps.

Même que les Bruants des neiges, mes petits oiseaux des neiges, disparus depuis trois semaines, me reviennent. Simple escale avant le grand voyage vers le Nord ?

Et les autres y sont toujours, partageant le même lieu de vie, moi y compris. Même une Dindon sauvage femelle chantait aujourd’hui, une douceur qui m’était complètement inconnue. On aurait vraiment dit qu’elle avait le cœur joyeux, ce qui rendait heureux qui l’écoutait.

Et un magnifique petit rapace au ventre passablement blanc, au dos luisant noir foncé, avec pattes orangées, fait taire et s’envoler tous les oiseaux depuis une semaine dès qu’il apparaît. Véritable terreur, il file à une vitesse folle. Voyez-le de dos, et sans la tête, sur la dernière image.

Qui est-il ? Mon ami Mario m’affirme que, selon la taille, il s’agit soit de l’Épervier brun, soit de l’Épervier de Cooper. Mais il est difficile, ajoute-t-il, de départager les deux, car le plus gros des Éperviers bruns est quasi de la taille du plus petit des Cooper.