Arrêt sur l’importance du courrier postal
Bien sûr, aujourd’hui avec le courriel, cela n’est plus déterminant. Mais, durant les années 1880, à Montréal, la hausse des ventes de timbres-poste disait que le courrier postal était de plus en plus populaire.
Voici quelques statistiques :
Pendant le mois d’octobre dernier [nous sommes alors en 1890], il a été vendu au bureau de poste de Montréal des timbres au montant de $88,349.
Pendant le mois correspondant en 1889, la vente de timbres-poste a été de $35,432.
Nos lecteurs se feront une idée du développement de la correspondance postale à Montréal en comparant le chiffre de ventes de timbres en 1880, 1885 et 1889. La recette totale pour les timbres a été en 1880 de $146,565.50 ; en 1885, $208,650 ; et en 1889, $358,877.10.
En 1889, le bureau de poste de Montréal a commencé à vendre des timbres pour toute la province de Québec, auparavant, il n’en fournissait qu’à la ville.
En 1889, la vente pour la ville seulement a produit $279,832.
La Patrie (Montréal), 8 novembre 1890.
L’illustration montre la manutention du courrier au bureau de poste de Montréal à la mi-décembre 1906.