La variole continue de frapper
Au début du 20e siècle, on l’appelle encore la picote. Mais bien dangereuse picote, car, il me semble qu’enfant, il existait une autre picote, pas du tout maligne, qui nous laissait de petites traces dans le visage si on se grattait.
Mais, ici, voilà la terrible. La responsable de la grande épidémie de 1885. En 1902, elle poursuit son travail. Il faudra la vaccination obligatoire pour l’entrée à l’école en 1918 afin de voir décliner cette terrible maladie.
Écho d’octobre 1902.
Il semble que le mois d’octobre a été tout particulièrement néfaste aux mortels enclins à attraper la terrible calamité qu’on appelle la variole.
Ainsi, on nous apprend qu’elle a sévi avec assez d’intensité aux endroits suivants : Québec, Montréal, St-Marcisse de Champlain, St-Norbert d’Arthabaska, où il y a, paraît-il, 23 maisons en quarantaine; Armagh, de Bellechasse, St-Samuel de Beauce; Aubert Gallion, Ste-Anne des Plaines; St-Michel de Napierville; Île Bizard; Ste-Anne de la Pocatière; Wickham West, L’Avenir, St-Paul l’Ermite, St-Philippe de Néri, Ste-Justine de Dorchester.
L’Écho des Bois-Francs (Victoriaville), 15 novembre 1902.