Les années passant, nous devenons une pâte pétrie de chansons
Depuis les chansons de nos mères qui nous berçaient, espérant pour nous le repos, jusqu’à la dernière pièce de Catherine Major ou Louis-Jean Cormier.
Et ces chansons surgissent soudain, ça et là, en lavant la vaisselle, sous la douche, marchant dans un parc, ou autrement.
Voici une valse imaginée par Vaughn Horton (1911-1988), de Broad Top Mountain, Pennsylvanie, Mockingbird Hill, grand succès de 1951 interprété par Les Paul et Mary Ford, ainsi que Patti Page.
Horton a dit que cette chanson, écrite dans un train, connut 400 enregistrements et s’est vendue à plus de 20 millions de copies.
En France, rapidement traduite par René Rouzaud (1905-1976), sur la musique de Horton, La Colline aux oiseaux sera reprise par plus de quinze interprètes. La version la plus connue (1955) est de Lucienne Boyer, du moins celle qui perça vraiment au Québec.
Elle charma nos mères. Et, même enfant, nous meubla le cœur.