C’est ce soir !
Depuis janvier, se tient la série «Les grands naturalistes de l’histoire du Québec», organisée par la Maison Léon-Provancher. Des propos, des conférences sur des personnages ayant marqué l’histoire de leur temps, par leurs travaux en sciences. Sept conférenciers — Alain Asselin, Pierre Morisset, Louisa Blair, Mélanie Desmeules, Luc Brouillet, Yves Hébert et Jacques-André Rioux, sont venus témoigner. Et j’ai le bonheur d’être ce soir, le 7 mai, le huitième, sur le thème «De la visite venue d’ailleurs».
Dans mon livre Le Citadin à la campagne, Quatre saisons à Sainte-Anastasie, j’écris, le 14 juin : «Le bouquet sur la table est composé de renoncules, de marguerites, d’épervières, de pissenlits, de vesces et de Tabouret des champs encore vert. Aucune de ces plantes n’était présente à l’arrivée des Européens en Amérique. Il aurait été impossible à Samuel de Champlain d’en préparer un pareil pour l’Habitation de Québec».
Nos lieux de vie ont beaucoup changé depuis 500 ans. Depuis que les humains voyagent qu’ils partagent des éléments de leur faune, leur flore, leurs insectes. Voilà l’occasion de réfléchir sur ce thème. À certains points de vue, une histoire tout à fait nouvelle. Sait-on, par exemple, que des mercenaires allemands, venus en 1776 combattre avec les Anglais contre les rebelles américains, ont apporté avec eux, dans leurs paillasses, la mouche de Hesse, un insecte qui ravagea les cultures de blé et causa un grand tort au «grenier à blé» québécois qu’était la Montérégie ? Un petit insecte, allemand, change soudain toute une économie.
On se retrouve à 19 heures à la Sacristie du site historique de la Visitation, au 2825, chemin Sainte-Foy, à Québec. Quasi coin chemin Sainte-Foy et route de l’Église. Bienvenue à Vous là. Ce sera sans façon, à parler de fleurs et de bêtes.
Un bien agréable moment à venir ! Il y a toujours tant à apprendre pour ensuite mieux comprendre…
C’est assez incroyable comme sujet, chère Esther. Ça tient de l’histoire de la puissance de la Vie sur Terre, alors que l’humain, souvent impuissant, cherche à composer avec elle. On me dit qu’il y a une centaine de places de disponibles.
Merci de ce superbe et instructif entretien ! Comme bien d’autres bonnes choses en ce monde, ce fut trop court… Faudra faire une « prise deux » !
Merci à Vous, chère Esther, d’être apparue soudain. J’ai beaucoup aimé notre soirée. La Vie est attachante, vraiment.
Ai bien apprécié votre conférence mercredi, monsieur Provencher.
Je vous envie de partager vos paysages, à l’année , avec tant de chardonnerets. Chez moi à Saint-Pierre(rang 9 ), malgré les mangeoires, les premiers viennent à peine d’arriver. Pourquoi ? Un climat plus rigoureux chez moi en raison de l’altitude, (700 mètres ) ??
Autres facteurs ?
Merci beaucoup, cher Monsieur Desmeules. J’étais content que vous soyez là. Pour les chardonnerets, ne vous en faites pas. Je crois que c’est une exception dans mon cas. Ils me sont arrivés en novembre, sans doute en train de migrer vers le Sud. Mes mangeoires de chardon étaient là dans l’attente des Sizerins flammés, si nombreux l’an passé. Finalement, les chardonnerets, trouvant chez moi de la nourriture, ont fait le choix de demeurer, à mon grand bonheur. Et jamais les sizerins ne sont apparus, sans doute restés au Nord là où ils avaient de la nourriture, donc sans la nécessité de migrer. C’est que pour moi les cartes ont bien tombé. La prochaine fois, ça peut être vous le gagnant d’une présence semblable.