Quel est cet oiseau ?
Qui peut m’aider ? Pouvez-vous m’être de quelque secours ? C’est chez moi une espèce nouvelle, j’en suis certain. Et mes guides d’identification n’arrivent pas à me dire qui il est. Devant ma galerie, il voletait dans le feuillage dense, sans jamais se montrer vraiment. Il me semblait être en train de chasser des insectes.
Voilà les deux seules images que j’ai pu faire, et il est disparu comme il est venu, sans jamais chanter, ne serait-ce que pour m’aider un brin. Sur la seconde image, en plein centre, il faut bien observer, on n’y voit que la queue de couleur jaune, terminée de noir.
2 commentaires
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Il arrive, à l’occasion, qu’un nouvel oiseau se pointe dans notre environnement immédiat…
Encore faut-il être présent, attentif aux mouvements furtifs et discrets, surtout lorsque la nouvelle venue ne vocalise pas… et qui plus est, il faut savoir être rapide sur la mise au point et sur le déclencheur..!!! C’est ce qui s’appelle être au bon endroit au bon moment..!
Il est parfois fort difficile d’identifier à coup sur un oiseau à partir de cliché… Aussi, je laisserai aux experts le soin de se prononcer avec certitude sur cet oiseau-mystère, quel qu’il puisse être…
Cependant, si vous me le permettez, j’oserai émettre une hypothèse… (Y a-t-il un prix de consolation..? ;-))
Compte tenu du coloris de la queue, de la tête grise, de la bedaine blanche et des flancs légèrement teintés de jaunâtre, pourrait-il s’agir d’une Paruline flamboyante (Setophaga ruticilla, American Redstart) femelle ?
Cela dit, je partage totalement votre joie… Quel privilège que de souhaiter la bienvenue à un nouvel arrivant dans sa cour… et ce, en personne..!!!
Merci de témoigner de la biodiversité de votre coin de campagne et de nous la partager, Monsieur Provencher… Et toutes mes félicitations ..!!!
Mario
Ah, cher Mario, merci d’être aussi prévenant.
Voyant sa quête d’insectes, j’ai tout de suite pensé aux parulines. Mais pour le reste…
Si c’est bien la Flamboyante, elle serait, en effet, nouvelle pour moi chez moi. La faisant comparaître sur un tableau d’images relatives à la Paruline flamboyante, genre Google Images, on se rend compte de la variété de coloris qu’elle peut offrir. Chose certaine, si c’est bien la Flamboyante, manifestement elle n’a rien de la «violence» affirmée du mâle. Ce serait dès lors la femelle Flamboyante.
Mais c’est étrange, la queue m’agace. Sur la première image, l’oiseau se conforme «passablement» à ce qu’on propose comme femelle Flamboyante. Mais, sur la seconde, on dirait davantage la queue du mâle. Mutante ?
Apparence que vous avez bien raison, Monsieur Mario, d’y aller de cette proposition. Peterson ajoute : «Forêts décidues, bois en regain», ce qui «s’approche» vraiment de mon chez moi. Et j’aime savoir qu’elle passe l’hiver en Amérique tropicale jusqu’au nord du Pérou, la gamine, et que la voilà ici.
Merci, merci, cher ornithologue fort aguerri.
P.S. Et j’ai hâte d’aller fouiller dans ma documentation de vieux ornithologues d’autrefois pour prendre connaissance de ce qu’ils peuvent peut-être dire sur cette bien belle petite bête.