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Ma grande surprise d’hier fut la présence de deux, et peut-être trois, Sizerins flammés (Carduelis flammea, Common Redpoll)

Ils se tiennent au pied des mangeoires de chardon et de graines de tournesol noir, avec les Chardonnerets jaunes et les Tarins des pins.

Dans le premier Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional (1995), Gilles Seutin écrit :

Au Québec, comme presque partout ailleurs dans le monde, LE SIZERIN flammé est un nicheur occasionnel au sud du 50e parallèle. Cette espèce circumpolaire envahit cependant d’une façon plus ou moins régulière l’ensemble du Québec méridional en hiver, certaines années en très grand nombre. La plupart des ornithologues amateurs et professionnels connaissent donc mieux les habitudes hivernales du Sizerin flammé que ses habitudes estivales. […]

Dans le Québec méridional, le Sizerin flammé n’a généralement été observé qu’à titre de visiteur hivernal. […]

Les données actuelles ne permettent pas d’évaluer la dynamique des populations de sizerins du Nouveau-Québec et de la Côte-Nord en période de nidification. Il est toutefois clair que leur nombre, en un lieu donné, varie de façon marquée d’une année à l’autre, tout comme c’est le cas ailleurs en Amérique ainsi qu’en Europe et en Asie.

Dans le Deuxième Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional (2019), Jean-François Poulin rappelle que cet oiseau niche surtout dans la Taïga et la Toundra, tant en Amérique du Nord qu’en Eurasie. Et Poulin termine son propos sur ces mots : Quant au nombre de sizerins nous visitant l’hiver, il est fort variable […].

Référence à cet atlas de 2019 : Jean-François Poulin, « Sizerin flammé », p. 462, dans Deuxième atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional (M. Robert, M.-H. Hachey, D. Lepage et A. R. Couturier, dir.) Regroupement QuébecOiseaux, Service canadien de la faune (Environnement et changement climatique Canada), et Études d’oiseaux Canada, Montréal, 2019.

Chez moi, la présence du Sizerin flammé est très variable en hiver. Vous trouverez ici ses dates les plus tardives depuis 1985. Le mois de l’année où il est le plus fréquent est le mois de mars. Et, depuis  bientôt 40 ans, il y a plusieurs années où cet oiseau est complètement absent chez moi.

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