Voici d’abord notre tarin, le Tarins des pins
Mais le terme « tarin » est un genre. On trouve, sur Terre, quelques espèces de tarin.
Le nôtre — le Tarin des pins — est le tarin de l’Amérique du Nord.
Voici celui qu’on trouve en Europe et allant vers l’est : le Tarin des aulnes.
Voyons comment un guide ornithologique, fabriqué à Stockholm et traduit à Paris, le présente.
Il mesure de 11 à 12, 5 cm de longueur.
Son habitat. Forêts de conifères et mixtes (surtout épicéas) [L’épicéa est un conifère ou un résineux]. Recherche aulnes et bouleaux pour se nourrir. Migrateur partiel. Hiverne dans le centre et sud de L’Europe (plus au nord certaines années). Forme souvent de grandes bandes en hiver. Mobile, se déplace beaucoup même en nidification. Assez peu farouche. nid haut dans un épicéa.
Caractéristiques. Petit. Petite tête et queue courte. reconnaissable aux ailes foncées à motifs contrastant jaune ou blanc jaunâtre, ainsi qu’à la base des côtés de la queue jaune (comme Verdier d’Europe) ; de plus bas des flancs fortement striés. […]
Voix. Contact : deux dissyllables similaires, sifflant, l’un descendant, l’autre montant, « tilleu » et « tluih », mêlés chez les groupes en vol ; « tétèté », étouffé et crépitant (oiseau en vol ou se nourrissant). Chant : série fluide de gazouillis et de trilles avec imitations, interrompue çà et là de sons vibrants étirés.
Source. Le guide ornitho. Les 848 espèces d’Europe en 4 000 dessins. Textes. Lars Svensson, Peter J. Grant. Illustrations. Dan Zetterstrom, Killian Mullarney. Traduction du suédois : Jean-Louis Parmentier. Paris, Delachaux et Niestlé, 1999. tirage 2008.
Il serait bien intéressant de comparer l’un et l’autre de ces tarins. Ici, on dit que l’Européen se tient souvent en grandes bandes l’hiver. Chez moi, il est arrivé une fois, en janvier 2016, que 80 sont arrivés et sont demeurés jusqu’au début de juin. Mais, la plupart du temps, le tarin qui se présente est seul en hiver. Et il ne semble pas s’ennuyer.
D’ailleurs, je me demande si ce n’est pas ce jeune Tarin des pins qui, en juin 2016, s’est retrouvé seul, au pied de la galerie avant, qui désespérait, alors que son grand groupe était parti et qui est venu se poser sur mon index gauche. Puis, il s’est envolé, confiant. Par la suite, en octobre, un Tarin des pins est arrivé, seul. Et constamment depuis ce temps, après quelques mois, un Tarin des pins s’amène soudain. Est-ce toujours le même jeune tarin, celui de juin 2016 ?
Il faut savoir que ces Tarins des pins sont fort étonnants.
Si quelqu’un a beaucoup observé le comportement du Tarin des aulnes, trouve-t-il ce tarin aussi intelligent que le Tarin des pins ? Est-il peu farouche, tout comme le Tarin des pins ? Niche-t-il obligatoirement au printemps, ou parfois à d’autres moments dans l’année, comme le Tarin des pins ?