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Immense nouvelle !

Arrivé de je ne sais où, un Tarin des pins vient se glisser parmi les mangeurs de chardon.

C’est mon oiseau préféré.

Dans mon dernier livre — Histoires naturelles (Montréal, Del Busso, 2019) —, je lui consacre 11 pages.

Ce petit oiseau est incroyable. Il peut arriver seul ou accompagner un grand groupe de son espèce. Il peut être des années sans que nous puissions le revoir. Il défie les lois que se font les ornithologues amateurs. Il a une vie qui vraiment lui est propre.

Dès le premier livre nord-américain d’ornithologie en 1832, il défie son auteur, Thomas Nuttall. Par la suite, que ce soit au Québec comme ailleurs, certains éviteront de parler de lui, d’autres s’y risqueront. J’adore. Il nous oblige à danser seulement sur une patte. On ne peut l’enfermer dans un discours précis. Il nous faut l’accepter tel qu’il veut être. Et, avec son costume, bien humble, il ne plastronne pas, il ne se fait pas faraud. Il vit SA vie.

Et pour être ce qu’il est, il porte sur lui toute l’histoire de ses ancêtres propres.

Remarquez. Sur les côtés, il y voit un tout petit peu de jaune délavé.

Sur les quatre dernières images, un  Sizerin flammé l’accompagne.

P.S. Sur le Tarin des pins, vous trouverez ici six pages de billets.

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