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La grande surprise d’hier, l’arrivée du papillon tant aimé

Le Monarque (Danaus plecxipus plecxipus, Monarch), pour lequel on mène campagne depuis plusieurs années afin qu’il soit protégé. Il n’a qu’une plante-hôte, l’Asclépiade.

En ce moment, il y en a en bordure de la route devant chez moi. Espérons que la municipalité ne s’en apercevra pas et n’enverra pas un quelconque tondeur de bords de route.

Il est rentré à 13 heures hier dans une sorte de vol fou, semblable aux vols de la piéride du chou souvent. Vol désordonné qui explique la joie, je crois bien. Il allait partout, s’est même approché de moi.

Il passe souvent de la dernière semaine d’août jusqu’au 20 septembre, filant sud-ouest pour le Mexique, et ne s’arrêtant que quelques minutes, l’air bien pressé.

Mais, hier, il donnait l’impression d’un voyageur heureux, arrivé à destination pour quelque temps.

Et après ses excitations, il s’est attaché aux fleurs de la Vesce jargeau dans la cour arrière. Puis s’est posé pendant une douzaine de minutes sur des feuilles de framboisiers sauvages, histoire de reprendre son souffle. Et est retourné vers la jargeau.

Je ne m’attends pas à ce qu’il demeure quelque temps. Il n’a jamais passé des semaines ici. Il va sans doute filer vers le nord-est maintenant.

L’année dernière, il est entré de la même façon le 27 juin.

La Vesce jargeau n’est pas une « mauvaise herbe » contrairement à ce qu’affirment la grande majorité des ouvrages sur les plantes nuisibles depuis 120 ans. Le Monarque pourrait témoigner.

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