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Retour sur cet ouvrage d’Antonio Damasio

C’est certain qu’il y a des bouts de temps où il faut chausser des bottes de sept-lieux pour l’accompagner. Mais ça va.

J’avance dans le livre par mes belles soirées silencieuses sous la lampe. Je vous avais promis d’y revenir, me voici.

Extraits.

Les oiseaux possèdent manifestement un esprit. Quant aux mammifères, leurs esprits sont visiblement proches des nôtres : nous estimons d’ailleurs naturellement que certains d’entre eux comprennent ce que nous faisons, mais aussi, souvent, qu’ils discernent ce que nous éprouvons — et, parfois, qu’ils saisissent notre façon de penser. Il suffit de songer aux chimpanzés, aux chiens et aux chats, aux éléphants et aux dauphins, aux loups. Ils sont privés de langage verbal, leurs capacités mémorielles et leurs intellects sont probablement moins prodigieux que les nôtres et ils n’ont pas produit de créations culturelles semblables à celles des humains ; tout cela est évident. Et pourtant, l’affinité et les ressemblances qui nous lient sautent aux yeux et sont d’une grande importance : elles nous aident à comprendre notre propre humanité ; à comprendre nos origines et notre identité. (page 115)

Nous n’avons aucun moyen de déterminer où et quand les sentiments ont réellement émergé dans l’évolution. Tous les vertébrés ont des sentiments, et plus je réfléchis au cas des insectes sociaux, plus je pense que leur système nerveux engendrent une forme simplifiée d’esprit doté de conscience et de sentiments primitifs. (page 178)

Voir  L’Ordre étrange des choses. La vie, les sentiments et la fabrique de la culture (Paris, Odile-Jacob, 2019).

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