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Ohé ! Sortez la grosse caisse !

Voici un oiseau exceptionnel !

On l’appelle Tarin des pins (Carduelis pinus, Pine Siskin). Mais on l’a longtemps appelé Chardonneret des pins. Et qu’importe le nom qu’on lui donnera, l’important pour lui est de vivre sa vie.

Vous voyez, il est deux fois plus petit qu’un Roselin pourpré. Mais il a un cerveau étonnant.

Il défie les lois de l’ornithologie. Depuis 200 ans maintenant que les ornithologues nord-américains cherchent à le cerner. Dans certains ouvrages, on ne le mentionne même pas, tant il est sans importance ou il déconcerte.

Il ne porte pas un vêtement flamboyant, ce qui fait son bonheur, car il ne cherche pas la publicité, il préfère simplement vivre sa vie. Et celle-ci est fort originale.

Par exemple, on peut le  retrouver dans un groupe de 80 des siens, comme complètement seul. J’ai entendu son chant trois ou quatre fois depuis le début de mars, mais jamais il n’approchait. Il vivait dans les parages et je ne  le voyais pas. Hier, il s’est glissé dans un groupe important de Roselins pourprés et le voilà aux mangeoires. Pourquoi ? Je l’ignore. Il décide de sa vie, ce que j’aime beaucoup.

Il est confiant aussi, il ne craint rien. Il mériterait un livre à lui seul.

Je lui consacre onze pages dans mon dernier livre, Histoires naturelles (Montréal, Del Busso éditeur, 2019). Et j’ai déjà vécu une histoire incroyable avec un tout jeune de cette espèce en juin 2016.

Vous pouvez en savoir un peu plus au sujet de cet oiseau unique dans ce billet.

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