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L’évolution étonnante des Sizerins flammés, cet hiver

Tout d’abord, à ma grande surprise, un premier se présente le 10 janvier. Il se nourrit d’abord du chardon au sol au pied des mangeoires. Puis il joint les Bruants hudsoniens et les Juncos ardoisés qui trouvent çà et là des graines au sol.

Les semaines passent et, le 29 janvier, trois autres sizerins se joignent à lui et font corps, se nourrissant de chardon. Et voilà qu’ils sont cinq le 2 février. Deux jours plus tard, ils semblent être sept. Le 10 février, encore plus nombreux, ils forment des grappes aux mangeoires de chardon.

Aujourd’hui, ils sont peut-être une trentaine et le groupe s’est dissous. Certains se nourrissent de chardon. D’autres semblent vivre dans les sous-bois avec les juncos et les hudsoniens. Plusieurs ont découvert le bonheur du tournesol noir.

Et, ô surprise, ils sont bien six ou sept à avoir repérer les mangeoires de suif. J’ai même aperçu l’un d’eux à la mangeoire d’arachides.

Décidément, ils vivent dans un milieu que les rend heureux et savent goûter à des mets nouveaux.

À mon avis, d’être aussi polyvalents au sujet de la nourriture les assure de vivre en sécurité à travers les effets de changements climatiques.

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