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Des araignées Argyope aurentia prennent les devants

Habituellement, passé un peu la mi-septembre, les araignées Argyope aurentia quittent leur toile, passablement abimée car elles ne la réparent pas au cours des quelques semaines où elle leur sert.

Elles ont conservé dans leur ventre rondelet une réserve de soie pour tisser dans un lieu qu’elles jugent sécuritaire, souvent à proximité de leur vieille toile, une pochette parfaitement imperméable. Tout au cœur de cette création, se trouve « une fine bourse de soie ayant la forme d’un dé à coudre », écrit l’entomologiste français Jean-Henri Fabre. Elle y pond alors ses œufs, puis referme le tout.

Cette année, on arrive à voir chez moi au moins une douzaine de ces araignées Argyope aurentia, dispersées çà et là. Et décidément, l’une d’elles est bien féconde, car déjà, tout près de sa toile dans la cour arrière, deux bourses de soie sont bien accrochées à des herbes hautes, l’une près de l’autre. Œuvres d’art.

J’en suis heureux, car il est toujours difficile d’apercevoir ces bourses. Les voici donc, accompagnées de l’araignée qui les a produites.

Voir Jean-Henri Fabre, Les Merveilles de l’Instinct chez les Insectes, Paris, Librairie Ch. Delagrave, 1913, p. 239.

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