Devant la flamme, le rêveur vit dans un passé qui n’est plus uniquement le sien, dans le passé des premiers feux du monde
Ainsi la contemplation de la flamme pérennise une rêverie première.
Elle nous détache du monde et elle agrandit le monde du rêveur. La flamme est à elle seule une grande présence, mais, près d’elle, on va rêver loin, très loin : « On se perd en rêveries. »
Gaston Bachelard, La flamme d’une chandelle, Paris, Presses universitaires de France, 1975, p. 3
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