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Voici un peu de paléogénétique

L’ADN de 230 chats ayant vécu entre 10 000 ans avant aujourd’hui et la première moitié du XXe siècle permet de préciser l’origine du chat domestique.

On savait déjà qu’il ne descend pas du chat sauvage européen, Felis silvestris silvestris. L’étude conduite par une équipe de l’Institut Jacques Monod confirme qu’il a pour ancêtre Felis silvestris lybica, et que le rapprochement avec l’homme est intervenu lors de la naissance de l’agriculture au Proche-Orient : le félin était attiré par les rongeurs qui infestaient les réserves de céréales.

L’arrivée du chat domestique en Europe s’est faite en deux vagues, la première il y a entre 6 000 et 5 000 ans, à partir de l’Antiquité classique, avec la vogue du chat égyptien, qui embarque même jusqu’aux ports vikings de la Baltique, et entre 500 et 800 après J.-C., là encore pour chasser les rongeurs.

Ce texte provient du quotidien Le Monde (Paris), édition du 21 juin 2017, Cahier Sciences & médecine, p. 3. Il s’inspire, entre autres, de cet article de Claudio Ottoni, et autres, The Palaeogenetics of cat dispersal in the ancient world, paru le 19 juin 2017, dans la revue Nature Ecology & Evolution, dont le résumé est accessible à cette adresse.

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