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L’étreinte du bourdon

On recense dans le monde 20 000 abeilles différentes, dont seulement quelques centaines d’espèces sont des abeilles à miel. Or, les abeilles sauvages, comme les bourdons, peuvent vivre en société, mais chez le bourdon, lorsqu’il s’en trouve, ils ne sont que quelques centaines d’individus et non pas plusieurs milliers comme les abeilles mellifères. La grande majorité des abeilles sauvages et des bourdons mènent une vie solitaire.

La plupart jouent un rôle important dans la pollinisation des culture, écrit l’entomologiste Vincent Albouy, soit parce qu’elles interviennent en complément de l’abeille domestique, en sortant plus tôt le matin ou après la pluie par exemple, ou par des journées plus froides, soit parce qu’elles seules sont adaptées à la morphologie florale de certaines espèces, comme les bourdons et les xylocopes faisant vibrer les fleurs de tomates pour en libérer le pollen.

Le bourdon de ces trois photographies va mourir sous peu s’il n’est pas une reine. Tous les simples bourdons meurent à l’automne. Les reines arrivent à traverser l’hiver cachées quelque part.

 

Vincent Albouy, Pollinisation. Le génie de la nature, Versailles, Éditions Quae, 2018, p. 143s.

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