Nombreux miracles à Sainte-Anne-de-Beaupré
L’Observateur de Joliette nous fait le récit d’un pèlerinage des citoyens de cette ville à Ste-Anne de Beaupré et de trois à quatre prodiges dont les pèlerins ont été témoins :
Une femme âgée dont la vue était affectée depuis longtemps, dans un état voisin de cécité, put revenir avec la jouissance parfaite de ses deux yeux.
Une autre femme plus jeune avait le bras gauche en voie de paralysie complète, au point que déjà ce membre ne pouvait plus se remuer de lui-même. Cette personne fut instantanément guérie lorsqu’à la vénération des Saintes Reliques, ces objets sacrés lui furent appliqués sur le bras.
Un jeune homme infirme des deux jambes, par suite d’une violente fracture aux cuisses, souffrait horriblement de ses fatales blessures. Inspiré d‘une confiance ferme, il déposa en ex-voto une de ses béquilles avec l’intention de revenir plus tard laisser l’autre à Ste-Anne de Beaupré pour obtenir une guérison complète. Il peut désormais marcher plus à l’aise, sans être appuyé d’un côté.
Un jeune garçon, atteint de surdité à l’oreille gauche tandis que l’oreille droite était menacée de la même affection, édifia profondément les assistants par sa foi vive en obtenant de Ste Anne le recouvrement parfait de l’ouïe. Cette maladie qui était un reliquat d’un grave accès de fièvres typhoïdes causait beaucoup d’inquiétudes aux parents de cet enfant. Il fut guéri sous les yeux mêmes de son père.
Ce sont là des prodiges d’un grave enseignement moral pour nous pénétrer de plus en plus de confiance dans les secours de la religion.
Le Canadien (Québec), 23 juillet 1887.
La photographie, peut-être prise vers 1898, provient de mon ex-bouquiniste Michel Roy. En août 2011, il mit à ma disposition deux petits albums, contenant quelque 80 photographies prises au Québec (la ville de Québec, Charlevoix, le Saguenay), puis à Niagara et en Nouvelle-Angleterre. Il me permit alors de numériser les photographies qui m’intéressaient.
