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Un étrange livre de sagesse

Il y a toutes sortes de livres qui donnent à réfléchir sur soi-même, des livres dont on peinerait à se défaire.

En voici un étonnant sur le photopériodisme animal.

Vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes toutes et tous voyageurs sur notre esquif dépendants des cycles, des rythmes antérieurs à toute vie. L’auteur du livre prévient qu’il s’agit simplement d’une « introduction qui permettra au lecteur d’acquérir les connaissances de base sur la signification de ce phénomène et le rôle qu’il joue dans la vie de nombreuses espèces […] » Extrait.

La rythmicité apparaît comme un caractère fondamental de l’organisation biologique. L’évolution s’est faite dans un environnement soumis à des fluctuations qui se reproduisent avec une courte périodicité comme l’alternance du jour et de la nuit, celle de la haute et de la basse mer, ou qui présentent au contraire une plus longue période, telles que les marées d’équinoxe ou les changements de saisons.

Il n’est donc pas surprenant que le maintien d‘une espèce animale ou végétale ait nécessité l’adaptation de nombreux processus physiologistes ou comportementaux à ces phénomènes récurrents.

La capacité d’acquérir les mécanismes qui, par exemple, font coïncider la reproduction avec l’époque la plus favorable à la survie des jeunes, a sans doute été un avantage considérable pour la pérennité des espèces, et dans nombre de ses manifestations, la vie de la plante et de l’animal révèle effectivement un adaptation aux oscillations des facteurs de l’environnement.

Hippocrate avait déjà pressenti l’importance du phénomène lorsqu’il écrivait : Qui veut convenablement étudier la médecine doit ainsi procéder : d’abord considérer les saisons et les effets que chacune d’elles peut produire car, loin d’être semblables, elles diffèrent grandement entre elles.

 

B. Lofts, Photopériodisme animal, traduit de l’anglais et adapté par Bernard Dumortier, maître de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique, Paris, Librairie Vuibert, 1978, p. 3s.

Hippocrate de Cos (né vers 460 av. J.-C., décédé à 377 av. J.-C.), médecin grec et philosophe est considéré traditionnellement comme le « père de la médecine ». On peut obtenir ce bronze de lui dans l’île de Cos, en Grèce, là où on le célèbre.

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