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Il ne manquait qu’Eve et la pomme

Quelle belle bête confiante et aux yeux vifs ! Tout près de moi, elle demeure immobile sur le plancher de mon étable d’autrefois.

Voilà un signe de grande santé du milieu où il est possible soudain de l’observer. C’est le discours que je tiens aux enfants lorsqu’il m’est donné de prendre la parole auprès de ceux de quatrième, cinquième et sixième année du primaire. Il faut prendre soin de ces bêtes qui nous sont fort utiles.

Celle-ci, la Couleuvre rayée (Thamnophis sirtalis sirtalis, Eastern Garter Snake), est la plus commune des couleuvres du Québec et la moins difficile sur le choix du territoire, affirme le naturaliste Claude Mélançon (Inconnus et Méconnus, Amphibiens et Reptiles de la Province de Québec, Québec, Société zoologique de Québec, 1950, p. 113).

Elle peut vivre dans l’eau, chasser sous bois ou près des habitations, ou encore se chauffer au soleil dans les pâturages. Son esprit aventureux, dit Mélançon, et ses habitudes diurnes l’ont desservie auprès des habitants qui croyaient qu’elle pouvait téter les vaches.

« La première à quitter sa retraite hibernale et la dernière à se réfugier, l’automne, dans un sol mou exposé au sud ; facile à apprivoiser et se gardant bien en captivité, elle appartient à notre milieu immédiat. Au lieu de la tuer, on devrait étudier ses mœurs d’un peu plus près. »

Elle peut mesurer de 2 pieds (61 cm) à 3 pieds (92 cm).

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