Conversation entre deux papillons de la même espèce
Il s’agit ici de deux Hespéries de Peck (Polites peckius, Peck’s Skipper).
Dans son guide d’identification Les Papillons du Québec (Broquet 2011), Louis Handfield les dit communs dans la région 2 qui comprend, entre autres, les Bois-Francs.
Ils aiment les prés humides, voire même marécageux, et les prairies herbeuses.
Selon l’entomologiste, compte tenu que ce papillon aime les prairies humides et marécageuses, il pourrait peut-être utiliser aussi comme plantes-hôtes, outre une grande variété de graminées, quelques espèces de Carex.
« Il ne semble jamais très commun au même endroit. Son vol est lent. Il est facile de distinguer cette espèce par le dessus des ailes secondaires qui montre une large tache jaunâtre, irrégulière et ayant vaguement la forme d’un U. » (Handfield, p. 104.)
Ces papillons se reconnaissent sans doute comme étant de la même espèce. Il y a à peine un mois, deux autres hespéries d’une espèce différente, côte à côte, butinaient sur un même pissenlit. Par ailleurs, il est fréquent de voir dans un milieu fleuri, non domestiqué par la tondeuse ou quelque autre machine, deux papillons d’une même espèce en train de folâtrer quand soudain l’un d’entre eux aperçoit un congénère et le poursuit pendant un moment avant de reprendre son vol régulier. La piéride, ce papillon curieux, aime agir ainsi. Manifestement, les papillons, du moins certains, se reconnaissent comme étant de la même famille.
Voici cet autre duo dans la quatrième image.