En présence de quelle Hespérie sommes-nous ?
Comment savoir, elles sont toutes belles et ont toutes de gros yeux. Est-ce l’Hespérie délicate (Ancyloxypha numitor, Least Skipper) ? Peut-être bien.
Mais, mais, mais, Louis Handfield dans son guide d’identification Les Papillons du Québec (Broquet, 2011, p. 100s.) la dit rare dans la région 2, ma région des Bois-Francs.
Tout de même, selon lui, elle aime les prés très humides ou marécageux, les bords de ruisseaux, de marais ou de tourbières, et se rencontre fréquemment parmi les grandes herbes dans les endroits humides (là, c’est bien mon cas).
« Elle visite peu les fleurs, préférant plutôt se poser parmi les herbes à l’abri des regards. » Elle serait facile à approcher « à condition de s’engager dans son habitat typique ».