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Le dégel, une période souvent désagréable à la ville

Le printemps nous est revenu avec le sourire de son soleil, mais ce sourire que les poètes ont accoutumé [sic] de chanter, nous en payons parfois durement la rançon.

C’est lui en effet qui fond la neige de nos rues, qui la répand en ruisseaux. Tandis que notre tête est illuminée de rayons, nos pieds pataugent dans la boue. C’est l’éternelle loi des contrastes.

Cette période de transition de l’hiver au printemps, la saison du dégel, est une des plus désagréables et peut-être la plus meurtrière qui soit. C’est au service de voirie qu’incombe de la faire durer le moins longtemps possible.

Si nous avons bonne mémoire, l’an dernier, nos rues sont restées, des jours et des jours, un véritable cloaque où l’on ne savait trop comment s’aventurer. Le public n’entend pas que la même chose se renouvelle. Que les équipes municipales se mettent à l’œuvre sans retard, et nous délivrent au plus tôt de la fange.

 

La Patrie (Montréal), 23 mars 1907.

La gravure provient de l’hebdomadaire Cyclorama universel (Montréal), édition du 2 mai  1896.

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