Trois Dindons sauvages commencent à s’acclimater
Même en sachant ma présence, ces gros mâles à cravate ont passé une partie de la journée sur le terrain. Corneilles et Grands Corbeaux ont fait de même.
Chardonnerets jaunes et Bruants hudsoniens, eux, savent depuis longtemps que je ne suis pas le Bonhomme Sept-Heures.
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On n’en voit pas souvent dans mon patelin de ces gros woizos. Et j’sais pas pourquoi j’avais l’impression qu’on les voyait surtout en groupes. Si c’est le cas, ces trois beaux dindons sauvages ont dû se sentir choyés d’avoir tout ton jardin à eux seuls. Mais je me demande ce qu’ils peuvent bien trouver à manger à ce temps-ci de l’année. Des graines que les ébats de tes petits invités à plumes ont éparpillées peut-être. Tu devais être ravi de les trouver là en tous cas.
Voilà. Les pauvres remontent de contrées au climat plus doux, du moins d’hivers souvent moins neigeux : l’Ontario et la Nouvelle-Angleterre. Cette année, avec notre hiver si neigeux, ils sont en peine, ils cherchent de la nourriture, c’est certain. Et ils doivent se contenter de graines de chardon tombées des silos des chardonnerets et des Bruants hudsoniens.