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Un chat s’en tire

Sous le titre « Un chat plein de mémoire » le quotidien La Patrie propose cette nouvelle.

Un des employés de M. Chanteloup, résident sur la rue Chenneville, avait un chat attaqué d’une maladie de peau dont il voulait se débarrasser.

On l’avertit que c’était contraire aux règlements de la Cité de le noyer dans le fleuve en face de la ville ; en conséquence, il l’enferma dans un sac et le déposa sur un quart de cendres, sur la rue des Voltigeurs, pensant bien n’en plus entendre parler.

Quelle ne fut pas la surprise du propriétaire de retrouver le lendemain matin notre matou, assis tranquillement sur le pas de la porte et attendant une occasion favorable pour se précipiter dans la maison.

Touché de cet esprit d’attachement, il jura de ne plus chercher à faire périr le pauvre matou.

 

La Patrie (Montréal), 5 novembre 1888.

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