Skip to content

Un dimanche bien calme à Québec

Aucun événement un tant soit peu extraordinaire n’a signalé la journée d’hier. Il y a eu calme plat.

Le temps était superbe, et les promeneurs nombreux en conséquence.

Les services de la police n’ont été requis nulle part, et les pompiers n’ont été appelés que pour un feu de cheminée au quartier Montcalm par une alarme donnée à six heures du soir à la boîte 61.

 

Le Canadien (Québec), 11 février 1889.

L’image ? Un des deux grands entrepôts, celui-ci Thibaudeau, à la basse-ville de Québec. Ils rappellent le temps où à la fin du 19e siècle, Québec était l’endroit du commerce en gros non seulement pour la ville, mais aussi pour tout l’est du Québec. Et ce bâtiment, qui reprend les grandes lignes des palais italiens, aujourd’hui converti en logements, est un des nombreux édifices de l’architecte Joseph-Ferdinand Peachy, grand homme dans l’histoire de la ville. Et j’aime cette image aussi pour la création blanche, tout en bas à gauche, de l’artiste plasticien français Jean-Pierre Raynaud qui eut le «bonheur» de la voir démolir par la Ville en juin 2015. Salutations, Monsieur Raynaud.

2 commentaires Publier un commentaire
  1. Guy Gelinas #

    Quel beau bâtiment! Est-ce que Monsieur Peachy a dessiné d’autres immeubles à Quebec?
    Qu’est-il advenu de l’oeuvre de Jean-Pierre Raynaud? Est-ce que le stationnement
    actuel à la Place de Paris sera maintenu?
    Merci cher ami de répondre à mes questions

    12 février 2017
  2. Jean Provencher #

    Cher Guy, ce monsieur Peachy fut sans doute l’architecte le plus important à Québec de 1860 à 1900. Il a conçu de nombreux édifices, des églises (Saint-Jean-Baptiste, Notre-Dame-de-la-Garde), des maisons privées comme beaucoup de celles de la rue Sainte-Ursule, dans le Vieux-Québec. À mes yeux, sa mémoire n’est pas assez célébrée.

    L’œuvre de Jean-Pierre Raynaud est passée à la poubelle, ce qui a choqué une bonne partie du milieu artistique dans la région. Et avec raison.

    Je ne sais trop ce qu’il adviendra de la place de Paris après l’ouverture du nouveau stationnement, rue Dalhousie. Personnellement, j’espère qu’elle retrouvera sa vocation antérieure de lieu de rassemblement, ancienne place de marché qu’elle fut voilà de nombreuses années, le marché Finlay.

    Salutations, cher Trifluvien d’origine curieux.

    12 février 2017

Publier un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Vous pouvez utiliser des balises HTML de base dans votre commentaire.

S'abonner aux commentaires via RSS