Skip to content

Dans la série «Poèmes des temps d’hier»

mon-revePetit chant naïf.

 

 

Mon rêve

Je voudrais que mon cœur

Fut une blanche rose,

Qu’il en eût la senteur,

La beauté fraîche éclose.

 

Que sur votre chemin,

La trouvant pâle et belle,

Votre petite main,

Légère comme une aile.

 

L’arrachât doucement

Au papillon volage,

Et la mit tendrement

À votre fin corsage;

 

Afin que nos deux cœurs,

— Le mien touchant le vôtre —

Connussent les douceurs

D’être l’un près de l’autre.

 

L’Écho des Bois-Francs (Victoriaville), 7 octobre 1899.

No comments yet

Publier un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Vous pouvez utiliser des balises HTML de base dans votre commentaire.

S'abonner aux commentaires via RSS