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Toute la partance pour imaginer un roman

apres-le-bal-pensiveLe quotidien montréalais La Patrie publie, sous le titre Une aventurière russe, cette nouvelle qui lui parvient de Londres.

Le tribunal de Moscou a condamné à la déportation perpétuelle en Sibérie une aventurière russe d’une beauté remarquable qui faisait métier d’épouser des gens riches pour les dépouiller ensuite.

Elle s’est mariée seize fois et le montant des sommes qu’elle a volées à ses différents maris s’élève à 300,000 roubles.

La Sibérie n’est pas pour elle un pays inconnu. Le tribunal de Moscou l’y avait déjà envoyée. Le directeur de la prison où elle était internée devint amoureux d’elle, l’épousa et se réfugia avec elle à Constantinople [Istanbul].

L’aventurière ne tarda pas à l’abandonner pour revenir en Russie où elle resta deux ans sans avoir été reconnue par la police.

Cette femme est très bien élevée. Elle parle couramment l’anglais, le français, l’allemand et le roumain.

 

La Patrie (Montréal), 4 octobre 1887.

La gravure provient du journal La Patrie, édition du 11 février 1905.

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