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«Servante qui veut poser à la dame»

jolie-dame-aux-longs-cheveuxNous sommes à Québec.

Si l’on a présenté, hier, des gants blancs au recorder Déry, parce qu’il n’avait aucun prisonnier devant lui, il n’en a pas été ainsi à la cour de police, qui a été fort occupée.

Le cas le plus intéressant est celui d’une jeune servante employée chez M. Stuart, chemin Saint-Louis.

Cette jeune fille, qui était récemment arrivée d’Écosse, s’était soudain trouvé un goût prononcé pour le luxe en voyant les bijoux de madame Stuart. Elle en déroba quelques-uns pour s’en parer à la cachette. Accusée par sa maîtresse, elle nia d’abord résolument, mais, traduite devant le juge de la Cour des Sessions, elle avoua sa culpabilité.

Madame Stuart n’a pas voulu pousser l’affaire plus loin et elle a intercédé elle-même en faveur de sa servante infidèle. La cour a suspendu la sentence.

Un jeune homme de cette ville a attrapé six mois de prison pour avoir volé des lunettes à l’école des Frères de Saint-Roch, et pour quelques autres vols.

Un citoyen de Saint-Roch a dû payer une amende de $2 et les frais pour avoir maltraité sa femme.

 

La Patrie (Montréal), 3 octobre 1910.

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