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«Origine des couvertures»

le lit de LautrecLes étoffes confortables de laine ou de coton dont nous couvrons aujourd’hui nos lits pour nous garantir du froid extérieur…

les couvertures — que nos voisins d’outre-Manche dénomment Blanket — ne seraient pas d’un usage relativement ancien, s’il faut se rapporter à la version du Good Health.

En l’année 1349, vivait en Angleterre, un manufacturier important qui ne cessait de bougonner contre sa femme, parce que cette dernière, quand les nuits étaient froides, tirait toujours sur elle-même les jupes et autres effets personnels qu’elle avait déposés sur le lit et n’en laissait aucune sur son mari, qui demeurait ainsi exposé aux intempéries d’un hiver rigoureux.

Pour obvier à cet inconvénient, notre industriel eut la pensée de fabriquer des pièces d’étoffe assez larges pour pouvoir les fixer de chaque côté du lit afin qu’elles pussent garantir également les deux personnes qui y étaient couchés.

Cet industriel se nommait Thomas Blanket; ces pièces d’étoffe eurent un très grand succès et il fit fortune dans la vente de ces préservatifs du froid qui n’étaient connus que sous un nom. Les couvertures étaient… découvertes.

 

Le Canada français (Saint-Jean-sur-Richelieu), 21 septembre 1894.

L’illustration — Le Lit d’Henri de Toulouse-Lautrec — apparaît sur la page Wikipédia en langue anglaise consacrée à la couverture.

On y dit que l’industriel du nom de Blanket dont parle l’hebdo de Saint-Jean-sur-Richelieu serait un tisserand d’origine flamande vivant à Bristol.

Contribution à une histoire de la domestication, de l’abri.

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