La Bermudienne à feuilles étroites
Chez moi, invariablement, elle va en solitaire et non en groupe, apparaissant en fleur ça et là, précisément en ce moment.
Elle appartient de la grande famille des Iridaceae, dont font partie les crocus, les glaïeuls et les iris.
Au nord du Québec, on la retrouve dans la flore arctique.
Gisèle Lamoureux et ses collaborateurs, dans Plantes sauvages printanières (Éditeur officiel du Québec, 1975), écrivent que cette plante délicate croît généralement en touffes, «dans les champs et autres endroits ouverts, en bordure des routes». «C’est surtout en Amérique du Sud, dans les Andes, que croissent les bermudiennes; on en connaît près de 150 espèces, toutes d’origine américaine. La famille à laquelle elles appartiennent compte aussi les iris; elle s’apparente à la famille des lis et à celle des jonquilles. […] La bermudienne est une fort jolie plante cultivée depuis très longtemps mais passe facilement inaperçue lorsque l’herbe est haute.»
Frère Marie-Victorin, dans Flore Laurentienne (1964), dit que cette espèce, cultivée en Angleterre dès 1693, «s’est naturalisée en divers points de l’Europe centrale, ainsi qu’à l’île Maurice, en Australie et en Nouvelle-Zélande». «On la trouve dans les jardins du Japon sous deux formes : la forme normale qui est violette, et une forme albino à pétales blancs tachés de violet à la base.»