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On imaginait tout à fait le tunnel sous la Manche en 1881

entreedutunnelsouslamancheExtrait du quotidien montréalais La Patrie du 9 mars 1881.

En temps de paix, le tunnel sera un passage court, commode, agréable, pour ceux du moins qui pourront oublier qu’ils sont à cent pieds en dessous du lit de l’Océan.

Déjà, sir Edward Watkin espère, au moyen d’améliorations faites dans les ports et sur les steamers, réduire le voyage de Londres à une durée de 7 ½ ou huit heures, et substituer des services à l’heure fixe au service de marée.

Ainsi, un habitant de Londres pourra quitter la Cité à 5 heures du matin et être de retour à 11 heures du soir, après avoir vu à Paris, en 2 ou 3 heures, tout ce que la plupart des Parisiens se soucient d’en voir.

Le tunnel permettra de séjourner à Paris deux fois plus longtemps. Il réduira le voyage de Dublin ou Edimbourg à Paris à la longueur d’un jour d’été. On comprend qu’un tel prodige paraisse aux millénaires l’annonce de la consommation des temps.

 

Nous avions déjà parlé du tunnel sous la Manche en 1906, mais une majorité d’Anglais continuaient de croire que cette mer était une protection contre les étrangers.

La photographie de l’entrée du tunnel sous la Manche près de Coquelles, en France, est de Holger Weinandt; elle apparaît sur la page Wikipédia consacré à ce tunnel.

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