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Bien étrange nouvelle

Paris perdu dans le brouillard

Brouillard mortel à Paris.

La nouvelle fait la une de La Patrie du 22 décembre 1903.

Le brouillard qui a enveloppé Paris depuis mercredi [Cela dure donc depuis le 16 décembre, au moins six jours alors] est le plus épais qu’on ait vu depuis 12 ans.

La navigation des bateaux mouches sur la Seine a été suspendue; des omnibus se sont heurtés sur les boulevards; des cochers se sont égarés sur la place de la Concorde; des automobiles, dont les chauffeurs ne trouvaient plus le chemin, sont restés [sic] en panne près de l’Arc de Triomphe.

Après la fermeture des théâtres, samedi soir, plusieurs milliers de personnes n’ont retrouvé leurs maisons qu’avec la plus grande difficulté. La distribution des lettres et des télégrammes est sensiblement retardée.

D’après les rapports de police, ce brouillard a causé des accidents de personnes; il y a eu onze tués et trente-cinq blessés, dont la plupart ont été écrasés ou heurtés par des voitures et des automobiles.

D’après Henri Rochefort, ce brouillard est la conséquence de l’entente cordiale entre Londres et Paris. Il ajoute foi aux déclarations de M. de Lapparent, membre de l’Institut, disant que nous allons entrer dans une période d’humidité qui durera 17 ans.

M. de Lapparent s’appuie sur les observations de M. Bruckner, savant suisse, qui a tiré lui-même ses conclusions des rapports faits depuis 1845 sur le niveau des eaux des lacs suisses.

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