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Les débuts de l’histoire des empreintes digitales

empreinte

En 1900, nous n’en sommes pas encore à la détection de l’ADN pour identifier un individu. Mais, déjà, les techniques basées sur les rayons X progressent. Le criminologue français Alphonse Bertillon (1853-1914) raffine également la connaissance des empreintes digitales depuis les années 1870. Le quotidien La Patrie nous entretient de ce sujet le 19 décembre 1902. Court extrait d’un texte venu de la presse française.

Depuis huit ans, l’anthropométrisé reporte ses doigts noircis sur une feuille de papier blanc, et laisse ainsi sur le tracé les mille petites stries capillaires formées par le hasard des glandes sudoripares qui tapissent la pulpe des doigts de chacun.

Non seulement il est impossible de trouver deux empreintes semblables jusque dans leurs détails minuscules, mais, à première vue d’un sujet ou d’un autre, ces empreintes varient grandement dans leur aspect général; les unes se déroulent comme des spirales, les autres se replient comme un ou plusieurs écheveaux symétriquement entrelacés.

L’idée de se servir de ce signalement nous vient des Chinois qui, depuis des siècles appliquent les impressions filigranées des doigts de la main à l’identification individuelle. Mais la principale de ces adaptations est celle qui fut entreprise par W. Herschell, dans les Indes, il y a quelque cinquante ans, en vue d’identifier des Hindous titulaires d’une pension du gouvernement anglais.

M. Francisque Galton, un Anglais, le premier appliqua ce procédé à la recherche et à l’identification des accusés. C’est dire qu’il fonctionne en Angleterre, l’un des rares pays où l’anthropométrie ne soit pas installée comme chez nous.

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