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Fred Pellerin sur la langue

echappee, jeunesse, enfant

Demain soir, à Télé-Québec, 21 heures, le journaliste Bernard Derome propose un documentaire sur l’identité québécoise. Rencontre avec une quinzaine de personnalités.

Sur la langue française, Derome cite un certain nombre d’entre eux. Dans la présentation que fait de cette émission à venir le journaliste Stéphane Baillargeon, il dit que Fred Pellerin livre alors «le plus poétique témoignage de ce florilège de points de vue» :

 

J’ai peur. Elle est tellement coulée sur notre paysage, notre culture. C’est la meilleure langue pour dire ce qu’on est. Le jour où on nous l’enlèverait, en enlevant le moule, on partirait avec des morceaux de réalité. On coule une couche de cire, qui est la langue, sur le relief du réel. Cette chose moulée sur le réel finit par influencer la réalité. Ça fait qu’entre le crémage et gâteau il y a une zone floue. Et d’après moi, le jour où on arracherait le crémage sur le gâteau du réel, on amputerait une partie du gâteau. 

 

Voir la présentation de cette émission qu’en fait Stéphane Baillargeon dans Le Devoir de la fin de semaine.

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