L’été des papillons se poursuit
Le Satyre des prés (Cercyonis pegala nephele, Wood Nymph) tout d’abord, un papillon nouveau pour moi. Un bien belle bête, toute en noirceur, dirait-on. Dans son ouvrage Les papillons du Québec, Guide d’identification (Broquet, 2011), Louis Handfield affirme qu’il est très commun dans ma région, le sud du Saint-Laurent. «Très commun dans les forêts et les boisés semi-ombragés et les clairières; on le rencontre aussi fréquemment à l’orée des bois, aux abords des chemins forestiers dans les champs humides et fleuris du sud du Québec au mois de juillet. Il est très facile à reconnaître dans la nature grâce à son vol bondissant et à sa couleur presque noire.» Et l’entomologiste laisse entendre que l’espèce s’est peut-être adaptée à un environnement plus ouvert et beaucoup moins boisé suite au déboisement d’une grande partie de l’est de l’Amérique du Nord depuis la fin du XIXe siècle et les années 1930.
Et, dans l’ordre, le Satyre ocellé (Satyrodes Eurydice Eurydice, Eyed Brown), le Polygone à queue violacée (Polygonia interrogationis, Question Mark) au dessus très illuminé et au dessous fort sombre, l’Azur printanier (Celestrina ladon lucia, Spring Azur) et la colorée Argynne Aphrodite (Speyeria aphrodite winni, Aphrodite).
Ils sont bien jolis vos papillons ! Merveilleuses photos !
Salutations à Vous, chère Madame Lapierre.